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Le point de vue biblique
CONTRAINTES NORMATIVES

À travers les siècles, diverses idées se sont succédées les unes aux autres en imposant aux populations leur contenu. Durant tout le Moyen Âge, l’église dominait outrageusement les systèmes de valeurs en Occident. Elle dictait ce que les gens devaient croire. Le Siècle des lumières (XVIIIe) est celui qui a vu naître des philosophes luttant pour les libertés de conscience et d’opinion. Ainsi, l’homme moderne se croit maintenant à l’abri des abus idéologiques de toutes sortes.

Contraintes normatives

Lorsque j’évoque l’idée que l’homme moderne se croit à l’abri des abus idéologiques, j’entends par là que ce n’est bien sûr qu’une illusion. En fait, l’imposition des idées se traduit maintenant par le biais de moyens beaucoup plus subtils. Non, il n’y a plus de ces curés qui vous imposent un comportement dicté par les lois de l’église. Cependant, les contraintes normatives sont encore là pour vous imposer une vision du monde qui est celle des intellectuels d’aujourd’hui. Le concept des contraintes normatives vient du sociologue Émile Durkheim. Selon ce dernier, une personne vivant dans une communauté quelconque organise sa vie en fonction des mœurs ambiantes. Les contraintes normatives sont des normes de conduite obligatoires qui forcent chaque individu de la communauté à se soumettre aux valeurs sociales du milieu.

Les intellectuels

Bien que les curés n’exercent plus cette influence, les intellectuels savent mieux que tous ce que qui est bon pour le petit peuple. Par intellectuels, je veux parler des penseurs, des scientifiques, des écrivains, des journalistes, des professeurs, etc. Par toutes sortes de moyens médiatiques, ils nous communiquent ce que nous devrions penser et croire. Le phénomène est particulièrement observable dans le milieu universitaire où on nous sert du prêt à penser. La majorité des professeurs ont été formée d’une certaine manière et rare sont ceux qui dérogent de cette contrainte. Ils sont soumis à l’approbation de leur milieu qu’ils ne veulent pour aucune raison décevoir. Lorsqu’on est un universitaire en l’an 2002, on ne peut évoquer l’idée de l’existence de Dieu. Quoique plusieurs y croient, ils craignent de le dire par peur d’attirer la dérision sur leur personne. Voyez-vous, l’homme d’aujourd’hui n’a pas vraiment changé depuis le Moyen Âge. La tyrannie des intellectuels est aussi subversive que celle de l’église d’autrefois.

«Scientificly correct»

Pour avoir l’approbation du monde dans lequel nous vivons, il faut penser comme lui. C’est le mimétisme de foule qui nous conduit là où les intellectuels le veulent. Il faut être pour l’avortement parce que nous, intellectuels, l’avons décidé ainsi. On aura beau savoir qu’il s’agit d’un meurtre coalisé entre le gouvernement et le monde médical, mais penser autrement est devenu un crime contre l’humanité. La science du savoir est devenue ce nouveau dieu vénéré par ceux qui détiennent le pouvoir politique et ceux qui dirigent le monde de l’instruction.

Phénomène connu des Écritures

Pour ceux qui connaissent bien le Nouveau Testament, ce phénomène n’est pas surprenant. La Parole de Dieu prédisait cette tendance bien avant que tout ça n’arrive. «Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine; mais, ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l’oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables.» (2 Timothée 4:3-4)

Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle, Saguenay.

 


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