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Six points de divergence entre doctrines catholique et biblique

Une personne de confession catholique s'intéressant à la foi évangélique demande des réponses sur six points de la doctrine catholique, et les défend dans une lettre de 3 pages, dont voici certains arguments.

Questions:

1) Le primat de Pierre; 2) Le Sola Scriptura ou la Tradition; 3) L'universalité du salut 4) La vierge Marie; 5) La justification par la foi seule; 6) Le baptême des enfants.

Réponses:

Un certain nombre de vos questions ont déjà été traitées sur le site et dans ce cas je vous indiquerai simplement le fichier en ajoutant, si nécessaire, quelques explications complémentaires.

1. Le rôle et la position de Pierre

Si vous allez sur https://www.bible-ouverte.ch/faq/faq-theme/qr-versets-difficiles/456-reponse-81.html, vous y verrez l'analyse du texte original grec, la différence entre Pierre = caillou et la Pierre angulaire de l'Eglise et la déclaration de Christ: "JE bâtirai..." Ce que Pierre lui-même a dit à ce sujet est aussi intéressant, 1 Pierre 2.4-8.

Au sujet des 2 autres mentions:
"Jésus lui dit (à Pierre): pais mes brebis" (3 fois en Jean 21.15-17).
"Mais j'ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas; et toi, quand tu seras converti, affermis tes frères" Luc 22.32.

On peut faire les remarques suivantes:

Dans Jean 21, après le triple reniement et après 3 affirmations où Pierre dit qu'il aime le Seigneur, il reçoit l'ordre de paître les brebis. En fait, il est rétabli dans ses fonctions normales d'apôtre. Les autres apôtres, n'ayant pas renié Jésus, ne sont pas questionnés sur leur amour pour Lui. Il n'est pas non plus dit qu'il devait être le seul à "paître le troupeau".
Luc 22 se situe avant le reniement; Pierre n'était pas encore converti, il n'avait pas encore accepté Christ comme Sauveur personnel. “Les dis­ciples avaient mis leur confiance en Jé­sus, ils l’ai­maient; mais avant la Pen­te­côte, ils n’a­vaient ni com­pris l’œuvre de la ré­demp­tion, ni reçu le Saint-Es­prit, double condi­tion de toute conversion vé­ri­table.“ commentaire de la Bible annotée.

Historiquement, Pierre a joué un rôle important tout au début de l'Eglise, spécialement à la Pentecôte et dans les jours suivants. C'est aussi lui qui a annoncé l'Evangile aux Romains, Actes 10. Même s'il avait été devancé par Philippe (Actes 8) pour la prédication aux non-Juifs. Mais ensuite, son rôle a été plus effacé. Ainsi, c'est le frère de Jésus, Jacques, qui dirigeait l'Eglise de Jérusalem, voir notamment Actes 15.13 et 21.18.

Dans ses 2 épîtres, Pierre se présente comme apôtre et ne revendique aucune autre autorité. Intéressants aussi les passages où Paul en parle:
Et ayant reconnu la grâce qui m'avait été accordée, Jacques, Céphas et Jean, qui sont regardés comme des colonnes, me donnèrent, à moi et à Barnabas, la main d'association, afin que nous allions, nous vers les païens, et eux vers les circoncis. Galates 2.9 
Notez bien que Jacques, comme responsable de l'Église locale, est cité avant Céphas.
Et 2 versets plus loin: Mais lorsque Céphas vint à Antioche, je lui résistai en face, parce qu'il était répréhensible. Pierre a donc été une colonne des débuts de l'Eglise mais son rôle, bien que très important, s'est arrêté là.

2. Le Sola Scriptura ou la Tradition

2 Thessaloniciens 2.15 dit: Ainsi donc, frères, demeurez fermes, et retenez les instructions que vous avez reçues, soit par notre parole, soit par notre lettre.

Sauf dans les versions catholiques, le mot "paradosis" est traduit par "instructions". Il est exact que le terme grec peut avoir les deux sens, il signifie un commandement qui est fait par la parole ou l'écriture.

Cette seconde lettre aux Thessaloniciens se réfère clairement à la première lettre que Paul leur avait écrite. Il complète donc l'enseignement et les instructions dans la seconde. Il n'est donc nullement question d'une tradition extra-biblique.

Jean 16.12-16. Dans ce passage Jésus annonce sa mort prochaine, mais promet qu'un consolateur (ou avocat) viendrait et que ce serait à l'avantage des disciples. En effet ce consolateur les conduira dans des révélations qu'ils n'étaient pas encore spirituellement capables de comprendre.
C'est la promesse de l'Esprit-Saint qui est effectivement venu sur les disciples à la Pentecôte. Relisez le verset 13:
Quand le consolateur sera venu, l'Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu'il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir.
Là non plus, il n'est pas question d'une tradition mais de l'action de l'Esprit. Depuis la Pentecôte, à l'instant même où quelqu'un se convertit, l'Esprit vient habiter en lui, scellant définitivement son appartenance à Dieu. Voir Ephésiens 1.13 et 4:30, ainsi que les FAQ 92 et 93.

1 Timothée 1.15 confirme que la lettre de Paul renferme les instructions nécessaires. Ces épîtres font partie de la Bible et non d'une tradition humaine.

Au sujet de votre note: "Ces passages semblent indiquer que la seule Ecriture ne suffit pas, et que la foi est aussi fondée sur une tradition orale (le Talmud pour les juifs), qu'elle s'inscrit dans une dimension historique (puisque l'Esprit Saint conduit l'Eglise à la vérité tout entière) et que l'Eglise vivante est garante de la vérité objective (et non la seule conscience du croyant qui peut être erronée)."

J'ai démontré que ces passages parlent uniquement de ce que contient la Bible et ne font pas mention d'une tradition orale. L'Esprit-Saint conduit chaque chrétien individuellement, puisque l'Esprit est dans chacun d'eux. (Encore faut-il qu'il écoute l'Esprit et non ses préjugés, mais c'est là une autre question).

Oui, l'Esprit conduit toute l'Eglise, à condition que l'on donne à ce mot sa définition biblique - comme indiqué plus haut - et non pas qu'on désigne une organisation humaine.

3) Concernant l'universalité du Salut

Oui, le salut est offert à tous les hommes, sans exception. Il n'est pas possible de répondre en quelques mots, car il faut s'entendre sur la définition des mots prédestination, élection et prescience de Dieu. Vous retrouverez dans la FAQ 114, le principe accepté par la plupart des évangéliques concernant l'élection basée sur la prescience de Dieu.

Pour une meilleure étude sur la doctrine du salut, voyez le chapitre qui y est consacrée dans "Esquisse de théologie biblique" de Henry C. Thiessen, éditions Farel. Voyez aussi sur notre site: "Les grands thèmes de la Bible" .

4) Concernant la Vierge Marie

Voyons premièrement la traduction exacte des versets indiqués:
Luc 1. 28-30 L'ange entra chez elle, et dit: Je te salue, toi à qui une grâce a été faite; le Seigneur est avec toi. Troublée par cette parole, Marie se demandait ce que pouvait signifier une telle salutation. L'ange lui dit: Ne crains point, Marie; car tu as trouvé grâce devant Dieu. En saluant Marie, l'ange la qualifie de «femme à qui une grâce a été faite», une femme à qui le Seigneur accordait un privilège spécial. Notons deux points importants: 1) L'ange n'a pas adoré Marie et ne lui a pas adressé de prière; il l'a simplement saluée. 2) Il n'a pas dit qu'elle était «pleine de grâce», mais simplement bénéficiaire d'une grâce. (Nous reproduisons ici le "commentaire du disciple" de MacDonald).

Au sujet des autres versets, revoyons le texte complet:
42 Elle s'écria d'une voix forte: Tu es bénie entre les femmes, et le fruit de ton sein est béni.
43 Comment m'est-il accordé que la mère de mon Seigneur vienne auprès de moi ?
44 Car voici, aussitôt que la voix de ta salutation a frappé mon oreille, l'enfant a tressailli d'allégresse dans mon sein.
45 Heureuse celle qui a cru, parce que les choses qui lui ont été dites de la part du Seigneur auront leur accomplissement.
46 Et Marie dit: Mon âme exalte le Seigneur,
47 Et mon esprit se réjouit en Dieu, mon Sauveur,
48 Parce qu'il a jeté les yeux sur la bassesse de sa servante. Car voici, désormais toutes les générations me diront bienheureuse,
49 Parce que le Tout-Puissant a fait pour moi de grandes choses. Son nom est saint.

Les 3 parties de phrases que vous citez sont bien là. Effectivement, Marie a eu une foi admirable (verset 45), et toutes les générations ont appris les grandes choses que Dieu a faites POUR elle, (48-49).

Mais vous avez oublié le verset 47 où Marie reconnaît qu'elle a besoin d'un Sauveur, comme tout être humain. Elle n'est pas sans péché ! Puis, humblement, elle se reconnaît la "servante du Seigneur". Je trouve ce titre très beau! Et surtout, si ce passage parle de ce que Dieu a fait POUR Marie, pas la moindre petite allusion que Marie pourrait faire quelque chose POUR les autres. Aucune allusion à un rôle dans le salut. Ni dans ce passage, ni dans aucun autre.
Et si Marie a eu, à ce moment-là, une foi admirable, cette foi, comme c'est souvent le cas chez tous les humains, a parfois vacillé, cf Marc 3.21 Les parents de Jésus, ayant appris ce qui se passait, vinrent pour se saisir de lui; car ils disaient: Il est hors de sens.

Et si Jésus est le "second Adam", Marie ne représente nullement une "nouvelle Eve", elle n'est PAS la femme du second Adam, ni la "femme de Dieu" ou de l'Esprit.

Marie avait certainement le droit de dire NON à l'ange. La question n'était pas truquée! Par la foi, elle a dit OUI, et c'est admirable. Dieu n'impose pas une réponse, l'homme est libre de ses choix, et pleinement responsable précisément parce qu'il est libre. Dieu ne veut pas des pantins dont il tirerait les ficelles, mais des hommes et des femmes qui acceptent ou refusent sa volonté en pleine connaissance de cause.

Marie a bien mis au monde le Fils de Dieu. Mais dire "qu'elle nous enfante à cette liberté filiale qui est le don de l'Esprit", n'a aucun sens. L'Esprit a agit sur elle, mais elle n'a aucune action SUR l'Esprit, ni sur la diffusion de l'Esprit sur les croyants.

5) Concernant la doctrine de la justification et le «Sola Fide»

L'essentiel du problème est la définition du mot "foi". Jacques utilise le mot "foi" pour ce qui n'est qu'une adhésion intellectuelle. Paul utilise le mot "foi" pour désigner la confiance totale et personnelle en l'œuvre expiatrice de Jésus-Christ. Ceci est mieux expliqué dans le texte ci-dessous, à nouveau une question et une réponse.

Question:

Certains disent que la foi en Jésus-Christ nous sauve pour aller au Ciel. D'autres disent que la foi sans les oeuvres est morte. Lequel dans les deux cas a véritablement raison?

Réponse:

On a beaucoup écrit sur ce sujet, généralement sans replacer les versets cités dans le contexte du discours. Voyons quelques affirmations au sujet du salut par la foi, la première chose étant de s'entendre sur ce que chacun appelle "la foi".

A. Au sujet de la Foi

Certes, il faut croire, mais cela ne signifie qu'il suffit de croire n'importe quoi pour être sauvé! Jacques 2.19 dit: Tu crois qu'il y a un seul Dieu, tu fais bien; les démons le croient aussi, et ils tremblent.
Il faut croire que Jésus-Christ, Dieu le Fils, a abandonné la gloire céleste pour venir sur terre sous la forme d'un homme. Ayant vécu une vie sans aucun péché, il a été mis à mort, et a offert son sang comme victime expiatoire pour tous les péchés des hommes.
Jésus a dit en Jean 10.17-18: Le Père m'aime, parce que je donne ma vie, afin de la reprendre. Personne ne me l'ôte, mais je la donne de moi–même; j'ai le pouvoir de la donner, et j'ai le pouvoir de la reprendre: tel est l'ordre que j'ai reçu de mon Père.
Voyez aussi Jean 3.16 Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. Et encore 1 Jean 5.12 Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie.
Actes 16.31 Paul et Silas répondirent: crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et ta famille.

Dans tous ces passages, seule la foi compte, il n'est jamais parlé des œuvres, mais toujours que celui qui croit les vérités divines obtient le salut. La foi est effectivement le seul moyen de salut, des dizaines de références le confirment. Vous en trouverez un certain nombre, avec des explications, dans "Les grands thèmes de la Bible" surtout au chapitre 12 qui est consacré à ce sujet. 

B. Au sujet des oeuvres

Reprenons Jacques 2.24, le verset le plus souvent cité à ce sujet. Pour le comprendre il est utile de relire tout le passage:

18 Mais quelqu'un dira: Toi, tu as la foi; et moi, j'ai les oeuvres. Montre-moi ta foi sans les oeuvres, et moi, je te montrerai la foi par mes oeuvres.
22 Tu vois que la foi agissait avec ses oeuvres, et que par les oeuvres la foi fut rendue parfaite.
24 Vous voyez que l'homme est justifié par les oeuvres, et non par la foi seulement.
26 Comme le corps sans esprit est mort, de même la foi sans les oeuvres est morte.

Nous avons ici une autre signification du mot "foi". Jacques utilise le mot "foi" pour ce qui n'est qu'une adhésion intellectuelle. En effet, on peut parfaitement admettre la validité du sang de Christ pour laver nos péchés, sans en faire l'application à soi-même. Ceux-là n'ont jamais demandé pardon à Dieu pour leurs fautes et demandé que le sang de Christ les purifie. Quelqu'un les a appelés les "malcroyants", ceux qui croient qu'ils croient...

Paul utilise le mot "foi" pour désigner la confiance totale et personnelle en l'œuvre expiatrice de Jésus-Christ. On ne peut donc pas opposer leurs points de vue, qui visent chacun un autre groupe de personnes.

Voici ce qu'écrivent deux commentateurs:

Commentaire du disciple (MacDonald)
Nous en concluons que l'homme est justifié par les oeuvres, et non par la foi seulement. Une fois de plus, rappelons que cela ne signifie pas qu'il soit justifié par la foi et les oeuvres. Le patriarche fut justifié par la foi envers Dieu et par les oeuvres envers les hommes. Dieu le justifia au moment de sa croyance en lui. L'homme dit: «Montre-moi la réalité de ta foi.» Les oeuvres bonnes sont l'unique moyen de le faire.

Nouveau commentaire biblique
Le langage suggère une prétention à la foi, un commentaire et une question. Quelqu'un dit: «J'ai la foi». Mais, commente Jacques, dans la pratique il n'accomplit aucune œuvre. La prétention et le commentaire sont imagés. Si telle est la situation, ajoute Jacques, quel avantage peut-on en retirer? «Une telle foi peut-elle sauver?» (La réponse suggérée est évidemment négative.) La prétention à avoir la foi n'est soutenue par aucune manifestation visible de sa réalité: il n'a pas les œuvres. (Donc sa foi est illusoire).

Voyons maintenant Mathieu 25.31-46. Ce passage ne concerne PAS le jugement dernier, décrit dans Apocalypse 20.11. Mais ici le Roi juge les nations. Cette section décrit le jugement des nations, qu'il ne faut pas confondre avec le jugement au tribunal de Christ, ni avec le jugement devant le grand trône blanc.

Le tribunal de Christ, où ne seront que les chrétiens pour y être examinés et récompensés, siégera après le retour de Christ (Ro 14.10; 1 Co 3.11-15; 2 Co 5.9 et 10). Les incroyants seront jugés et précipités dans l'étang de feu, cf Apocalypse 20.11-15.

Le jugement des nations se fera sur terre, quand Christ viendra pour régner, comme le déclare ce v. 31: Lorsque le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, avec tous les anges, Il s'assiéra sur le trône de sa gloire.

6) Concernant le baptême des enfants

Laissez venir à moi les petits enfants et ne les empêchez pas, car c'est à leurs semblables qu'appartient le royaume des cieux. Matthieu 19.14.

Vous avez oublié le verset 15: Il leur imposa les mains, et il partit de là. Pas la moindre allusion à un baptême! Jésus a béni les enfants, et c'est tout.

Les enfants n'ayant pas encore le discernement complet du bien et du mal, (il est dit "petits" enfants), ils ne peuvent évidemment pas se repentir de leurs péchés. Ils ne peuvent donc être condamnés pour d'éventuelles fautes. Ceux à qui, comme eux, Dieu ne peut rien reprocher, iront au Ciel. C'est le cas de tous ceux qui ont demandé que le sang de Christ lave leurs péchés.

Il faut distinguer les 2 baptêmes dont parle la Bible, le baptême de repentance de Jean-Baptiste et celui ordonné par Jésus-Christ. Ceux qui se faisaient baptiser par Jean-Baptiste reconnaissaient publiquement être pécheurs et se repentir. Ce baptême-là n'avait aucun pouvoir de salut, car Jésus n'était pas encore mort et ressuscité.

Le baptême selon Jésus-Christ est un témoignage public de faits suivants:
> Je reconnais être pécheur, incapable de faire mon salut par moi-même
> J'ai demandé pardon à Dieu
> J'ai demandé que le sang de son Fils Jésus-Christ me lave de tout péché
> J'affirme ma foi dans cette doctrine et veux vivre en tant que chrétien.

Ce baptême symbolise la mort de l'homme pécheur et sa renaissance en "enfant de Dieu" car celui qui se convertit devient "une nouvelle création" cf 2 Cor 5.17. J'ai répondu brièvement, car vous trouverez des compléments dans les réponses FAQ 18 et 98.

Au sujet de la circoncision. Sous le régime de l'Ancienne Alliance, elle manifestait l'appartenance au peuple de Dieu, les enfants d'Abraham, le peuple hébreux.

Le baptême ne joue pas de rôle significatif dans le salut. Il est, comme déjà dit, un témoignage public de son engagement en tant que chrétien. Il est donc évident qu'un enfant en bas âge ne peut ni témoigner de sa foi, si s'engager formellement pour Dieu.

J'ai répondu de mon mieux à vos questions, sans être exhaustif, évidemment... En complément, les textes suivants sur notre site pourront vous être utiles dans vos études: Les  5 "SOLI" des Réformateurs qui sont examinés pour savoir si les convictions des Réformateurs sont encore valables aujourd'hui ou s'il faut les adapter à la société actuelle.

Patrick Lüthert

révisé: pae


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